Je suis la liberté incarnée. Du moins j'étais jusqu'à ce qu'elle arrive. ♦ Alex`

Alexandre Mathis Lucas

Alexandre Mathis Lucas. Dans le passé, quand il était enfant et qu'il se présentait, Alexandre faisait sourire les gens, tout mignon qu'il était. Aujourd'hui quand il arrive vers les autres, ils récoltent les regards jaloux des mecs et les soupirs d'extase des filles. Il faut dire qu'il n'est pas moche. Il est même canon. Passons. Il à en ce moment même 23 ans, et depuis peu car il est né un certain 2 avril. Son signe astrologique est donc « bélier », mais qu'est-ce que ca peut bien faire, au fond, hmm ? Il à un petit frère, de 5 ans son cadet et qui se prénomme Antoine. Il est né dans une famille aisée. Avant qu'il ne s'en aille à Paris pour ses études, il vivait avec ses parents (Rose et Thomas) et son frère dans une maison digne d'une villa de vacances, vers Perpignan. Il à d'ailleurs fait un peu de surf là-bas et faisait beaucoup de sport. D'où son corps relativement musclé qu'il entretient bien depuis, en enchaînant jogging et musculation au moins deux fois par semaine. C'est un tombeur. Du moins c'était un tombeur libre comme l'air que les mots « j'aimerais une relation stable et sérieuse » faisait grimacer. Jusqu'à ce qu'il rencontre Eleyna. Mais vous n'avez pas besoin de tout savoir ? Au pire, il suffira de lire son histoire complète et vous comprendrez comment cette fille l'a transformé. Ou pas.

Salut. Comme vous le savez moi c'est Alexandre. Si on veut se la faire longue j'ai pleins de prénoms : Alexandre Mathis Thomas Jules. Et mon nom de famille, c'est Lucas. Mais vous pouvez tout aussi bien m'appeler Alex. C'est court, simple, et en plus ca fait beau gosse américain. Bref. Je suis né le 2 avril 1988, à Perpignan, dans le sud de la France. Mes parents, Thomas et Rose sont des gens très biens et vraiment gentils. Pas du tout dans le style je-me-vante-parce-que-je-suis-super-riche. Alors qu'ils le pourraient. En effet, mon père était avocat renommé, et ma mère était l'une des journalistes travaillant pour Vogue France. Autant dire que les deux étaient bien payés. Lorsque j'étais jeune, je souffrais beaucoup de leur absence. Leurs métiers leur prenaient beaucoup de temps, beaucoup trop. Mon père passait des soirées enfermé dans son cabinet, sa pièce à lui dans la maison, à étudier des dossiers, tandis que ma mère assistait à divers gala et défilé qu'elle couvrait aux quatre coins du monde. D'ailleurs je n'ai jamais compris pourquoi ils m'avaient fait un petit frère. Bien qu'ils aient engagés divers nourrices car nous étions soi-disant trop jeunes pour nous débrouiller seuls, c'est moi qui m'occupait le plus d'Antoine. Il m'a tenu compagnie, je lui racontait beaucoup de chose malgré nos 5 ans de différence. Ils ne comprenaient strictement rien la plupart du temps, mais je m'en fichais du moment que je pouvais me confier à lui. Mon père à arrêter de travailler alors que j'avais 11 ans. Pendant deux ans il a attendu que ma mère fasse de même pour qu'on ait une réelle vie de famille. Et bien que j'ai découvert récemment qu'elle nous aimais vraiment, son travail était très important pour elle. J'ai eu du mal à lui pardonner, la dénigrant. C'est une femme superbe, pourtant à mes yeux ce n'était plus ma mère. Nous sommes restés a Perpignan avec mon père, pendant trois ans. Mon frère faisait une semaine sur deux chez chacun de nos parents. Moi, je n'allais chez ma mère que deux week-end par moi, parfois un seul. Je travaillais bien, surtout en mathématiques. Mon père m'avait prévu un avenir d'ingénieur, il avait beaucoup de projets de carrières pour moi. Aussi il est tombé des nues quand il a apprit ce que je voulais faire comme métier. « Acteur ? Attends Alex, tu te moques de moi là ? » Autant dire qu'une grosse colère à éclater. J'avais quinze ans, j'étais borné, capricieux et méchamment décidé à faire changer mon père d'avis. Un an plus tard j'étais en internat à Paris dans la plus grande d'Art de France. Ca a été le début de ma nouvelle vie. Travailler ? Ca existe, comme mot ? Je dois avouer que si je n'avais pas eu un réel talent (et ce n'est pas de la vantardise) pour le métier d'acteur, j'aurais été viré dès le troisième jour. Je faisais la fête. Tous les soirs, tout le temps. J'ai découvert les plaisirs de l'alcool et de la fameuse désinhibition qu'il entraînait, des petits joints de temps en temps pour se détendre... et du sexe. Je suis devenu un véritable tombeur, ramenant une fille différente dans mon lit tous les soirs alors que j'avais à peine dix-sept ans. Ma plus longue histoire ? Trois semaines. J'adorais cette vie de mec libre comme l'air. Les filles me trouvaient canon et c'était tant mieux. J'étais devenu un de ces mecs orgueilleux que je détestais lorsque j'avais quinze ans. Et j'aurais pu rester comme ca toute ma vie. Parce qu'à dix-neuf ans, alors que je passais un essai pour jouer dans une série, j'ai été repéré. Non pas par un scénariste, mais bien par le représentant d'une agence de mannequin super-renommé, dans laquelle tout le monde voulait travaillé. Un mois plus tard je signais et rentrai dans le monde inconnu de la mode. Encore plus de fêtes, toujours moins de limites. J'ai été l'égérie d'une marque de vêtements connue durant deux ans. Parallèlement, je continuais mes études. Une sorte de concours à été organisé, et celui qui était le mieux noté et le plus apprécié des profs comme des véritables pros de la mode et du cinéma remportait l'inestimable prix de jouer dans une pub. Et par n'importe quel pub, un spot pour le tout nouveau parfum de Dolce &Gabanna. J'ai gagné. J'ai tourné cette publicité avec une fille... Non, pas une fille. LA fille. Mais je m'en suis pas rendue compte à temps. Elle était jolie, sympa, douce. Le style de fille parfaite quoi. Elle s'appelle Eleyna. On est sorti ensemble un an. Jusqu'à il y a un mois. Mais je suis un (foutu) dragueur dans l'âme, et le fait que je sois en couple n'a rien changé. Même si je ne l'ai jamais trompée, parce que je ne suis pas non plus un c*nnard égoïste. Un jour, après une de nos innombrables disputes, je suis parti. Et je ne suis pas revenu. Je suis allé chez un pote. Une semaine plus tard j'avais retrouvé une copine. Mais je m'en fichais d'elle. Eleyna me manquait, j'avais joué et j'avais perdu. Et elle venait de partir pour Sydney. J'avais peur de mes sentiments, néanmoins l'avoir perdu me faisait trop mal. Actuellement, je suis à Sydney, je vais le revoir bientôt et je stress. Première fois de ma vie que je stress pour une fille.

Bonjour, bonsoir (bon après-midi (a) ?). Moi c'est Samantha, Sam pour les intimes. J'ai 50 ans, des lèvres remplies au botox, un rouge à lèvre rose glacé et les cheveux blonds. Enfin, d'un faux blond et faut que je retourne chez le coiffeur, mes racines noires commencent à apparaître. Non, c'est pas vrai ! J'arrête de raconter des conner... bêtises et je dis la vérité, ca me semble mieux. Donc je m'appelle Romane, surnommée Row par mes amis et c'est d'ailleurs mon pseudo sur le net. J'ai 16 ans et je suis en première. J'habite dans un coin paumé que vous ne devez sûrement pas connaître. C'est en Loire Atlantique, la classe quoi (a). Ah et j'ai les cheveux châtains clairs ! Vous voulez réellement savoir ma marque de lessive ? Non, vous vous en fichez x). Ca tombe bien, je sais même plus ce que c'est. Ce que j'écoute comme style de musique ? Oh, de tout. De Muse à Bob Marley, en passant par Adele et Pigeon John. Passionnant, passionnant. Comme vous avez hâte d'en finir et que je déteste raconter ma vie, je vais m'arrêter là. Et le code du règlement ? Facile : Prêt pour un nouveau départ. (Oui, j'ai rajouter une majuscule à « prêt ». Ca me stressait, sans.)